L’idée d’un «partage» de Jérusalem avec les Palestiniens révulse la majorité de l’opinion israélienne, comme en témoigne par exemple le sondage publié mardi par le journal Yediot Aharonot. Selon ce dernier, 68% des Israéliens interrogés ne veulent même pas y songer, 11% renvoyant la question à un référendum devant lequel ils accepteraient de s’incliner si la majorité de leurs compatriotes concédaient le transfert de certains quartiers arabes de Jérusalem sous administration palestinienne, ce qui laisse un petit 20% de citoyens de l’Etat hébreu favorables à cette perspective.
Tout particulièrement sensibles à la symbolique religieuse de sites tels que le Mur des Lamentations, l’Esplanade des Mosquées (érigée sur l’ancien Temple juif) ou le Saint-Sépulcre, les Israéliens sont encore moins partageux concernant la Vieille Ville de Jérusalem. 16% seulement d’entre eux accepterait une souveraineté conjointe israélo-palestinienne sur les lieux saints du judaïsme, de l'islam et du christianisme, 21 % préconisant une souveraineté internationale et 61% revendiquant l’autorité pleine et entière d’Israël sur ces vestiges emblématiques.
Depuis 1967, Israël s’est attaché à limiter la présence arabe à Jérusalem en s’efforçant en même temps d’isoler sa «capitale éternelle» du reste des territoires palestiniens et de rendre toute rétrocession illusoire. "ésidents étrangers» dotés du seul droit de vote aux municipales à Jérusalem, les Arabes sont aujourd’hui plus nombreux que les Juifs à Jérusalem-Est.
Tout particulièrement sensibles à la symbolique religieuse de sites tels que le Mur des Lamentations, l’Esplanade des Mosquées (érigée sur l’ancien Temple juif) ou le Saint-Sépulcre, les Israéliens sont encore moins partageux concernant la Vieille Ville de Jérusalem. 16% seulement d’entre eux accepterait une souveraineté conjointe israélo-palestinienne sur les lieux saints du judaïsme, de l'islam et du christianisme, 21 % préconisant une souveraineté internationale et 61% revendiquant l’autorité pleine et entière d’Israël sur ces vestiges emblématiques.
Depuis 1967, Israël s’est attaché à limiter la présence arabe à Jérusalem en s’efforçant en même temps d’isoler sa «capitale éternelle» du reste des territoires palestiniens et de rendre toute rétrocession illusoire. "ésidents étrangers» dotés du seul droit de vote aux municipales à Jérusalem, les Arabes sont aujourd’hui plus nombreux que les Juifs à Jérusalem-Est.
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