Gilles Paris, Le Monde, 25/09/07. Selon les témoignages d'autres journalistes présents sur les lieux, Jacques-Marie Bourget, frappé aujourd'hui d'une invalidité de plus 40 %, aurait pu être victime d'un tir provenant d'un hôtel surplombant le carrefour et où avaient pris position des soldats israéliens. La justice israélienne a signifié officiellement à la juge française qu'elle ne collaborerait pas avec elle dans cette affaire.
L'expertise de la balle restée entre le poumon et l'omoplate et extraite ultérieurement tend à accréditer ces témoignages. Elle a montré qu'il s'agissait d'un projectile de fabrication israélienne pouvant être tiré par les fusils d'assaut M-16 ou Galil dont sont équipés les fantassins israéliens. Une commission rogatoire a été délivrée, le 27 avril 2005, par une juge du tribunal de grande instance de Paris. Les autorités israéliennes se sont gardées d'y donner suite, ainsi qu'à une demande de déplacement de la magistrate.
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